La vallée des ours

Val Genova

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Dans cet article, on ne va pas dire grand chose, l’essentiel se situe ci-dessus au cœur de photographies. Ah si quand même ! Au départ, une lubie a conduit ici, des articles sur la présence endémique de l’ours brun. Comme certains se sont trouvés confrontés à sa présence, espoir fou, venant là, on se dit qu’une même conclusion à notre égard est peut-être envisageable. On s’enfonce donc dans le Val Genova sans autre but précis que de voir l’animal dans son état sauvage. Un torrent, la Sarca, suit sa course de rapides en contrebas, et bientôt arrivé au terme de la voie, on s’arrête, fait quelques pas, contemple le panorama à l’horizon fermé par une gigantesque forteresse frontière entre le Trentin et la Lombardie. On marche un peu, se dit que les jambes porteront un peu plus loin, qu’il est bon de se délasser un instant d’une station assise qui engourdit. Et après… Après, on continue jusqu’à ce que la fatigue invite à rebrousser chemin. Elle ne vient pas la peine attendue, et l’élan emportant, on se met à gravir un chemin sinusoïdal accroché à un des flancs de la montagne. A son sommet, on est propulsé dans un paysage dont la beauté n’a d’équivalent que les cirques pyrénéens et le Jungfrau… Avatars du site et de moi-même, porté par l’entrain on finit la randonnée par un footing entre deux-milles et deux-mille-quatre-cents mètres d’altitude… Et là-haut ! Là-haut, la nature me rappelle qu’importe le génie humain, elle est sans valeur égale en ce monde…

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